L’international Décide; Opposition et Pouvoir Appliquent !
« En politique, l’important n’est pas ce qu’on veut faire, mais bien ce qu’on peut faire. Ce qu’il faut, c’est de rester toujours dans les limites de l’intégrité, en crachant toujours la vérité aux militants de la cause. » (Joel Leon)
Par Joel Leon
Fort Lauderdale, Florida (USA) : Le moment de dire la vérité au peuple !
Ceux qui avaient fait le coup de force du 7 février 2021 en évinçant Mme Wendell Coq_ autour de laquelle il y avait un compromis, au profit de Joseph Mécène_, ont tout galvaudé. L’international accordait leurs violons autour de la femme-juge pour présider la transition. Le scenario était simple : Reconnaitre Mme Coq comme la nouvelle présidente provisoire de la République d’Haïti le lendemain de sa déclaration d’intention.
Jusqu’à présent, beaucoup d’observateurs essaient de rationnaliser la décision du coup de force en faveur de Mécène. S’agit-il de l’avancement d’un agenda personnel, de l’effet de l’ignorance ou d’un complot pour foirer le plan transitoire. Les langues ne se délient pas encore; elles ne se sentent pas assez confortables pour cracher les morceaux. Trois acteurs sont déjà identifiés. Au moment opportun, toute l’affaire sera mise à nue, et les principaux responsables seront connus de tous. Comment cela se traduit en politique, en termes de conséquences ?
Jovenel Moise, partira-t-il ?
Au moment d’écrire cet article d’investigation, la réponse est non. Un interlocuteur fiable a déploré le fait qu’une franche de l’opposition (pourtant bruyante) ait déçu, une fois encore, l’aile saine de la communauté internationale, celle qui défendait du bec et des ongles l’idée d’une transition par devant leurs partenaires internationaux. Par ce comportement odieux, de fuite en avant, certains dirigeants de l’opposition ont prouvé leur incapacité, ou tout simplement, leur inaptitude, à prendre les rênes du pouvoir. Donc, Jovenel Moise reste ! Malheureusement!
La transition est inévitable !
Nous marcherons vers un gouvernement de transition. Sera-t-elle de rupture ou pas ? C’est difficile à dire. D’après l’interlocuteur, « l’international est unanimement d’accord que le pouvoir actuel ne peut organiser d’élections crédibles, démocratiques et inclusives en Haïti.» De la décision arrêtée des bras puissants internationaux, on aura un gouvernement transitoire_ dans lequel l’opposition sera totalement écartée_ avec un mandat d’un an pour organiser des élections générales dans tout le pays.
Comment va-t-on s’y prendre pour mettre ce plan en marche ?
Mon interlocuteur dit, et je cite : « …des séances de négociation sont déjà en cours avec divers secteurs de la vie nationale, incluant l’opposition elle-même.» Voici le scénario prévu : Jovenel Moise demeure président. Un nouveau premier ministre est nommé. Celui-ci ainsi que les autres ministres viendront de la société civile. Référendum. Elections.
Joseph Jouthe, l’actuel premier de facto, est prêt à partir. D’ailleurs, il s’ébruite qu’il aurait déjà soumis sa démission.
Si tout marche bien, d’après la source, le plan sera mis en branle à partir du milieu du mois d’avril. Le seul accroc, c’est qu’il y a des voix qui continuent de s’élever pour exiger le départ de Jovenel Moise avant le 7 février 2022.
D’autres informations nécessaires
Le secteur protestant, qui avait pris le relais de la mobilisation après le 7 février 2021, avait reçu la visite d’un important émissaire haïtien-américain. Le message était clair : Rester en dehors de l’imbroglio politique. Les pasteurs protestants à qui ce « message » avait été adressé l’avaient rejeté d’un revers de main. L’émissaire les avait menacés de couper leurs vivres automatiquement s’ils persistent dans cette voie. Ils pliaient bagages. C’est fini l’aventure évangélique !
Conclusion :
La politique restera toujours l’esclave des rapports de force ; la morale est toujours sacrifiée au profit de l’évidence qui passe.
La réalité est ce qu’elle est aujourd’hui : L’opposition ne peut pas renverser Jovenel Moise du pouvoir. Elle ne va pas si loin dans sa démarche jusqu’à prendre les armes contre le régime PHTK, au pouvoir depuis 10 ans. Jovenel Moise le sait très bien. A défaut de cette volonté et de savoir-faire, l’opposition est condamnée à négocier une solution pacifique de passation de pouvoir.
Rien de grave jusqu’à présent, cela arrive même dans les plus fortes organisations politiques du monde. L’accroc, c’est quand les dignitaires politiques ne disent pas la vérité au peuple. Cette attitude est très couteuse au pays, en termes de victimes inutiles. Quand les dirigeants politiques mentent aux militants, ils n’inspirent plus confiance « En politique, très souvent ce n’est pas ce qu’on veut faire qui est important, mais bien ce qu’on peut faire. Ce qu’il faut, c’est de rester dans les limites de l’intégrité, en crachant toujours la vérité aux militants de la cause. »
Pour finir, l’opposition négocie à partir de l’injonction américaine. Jovenel Moise restera, mais n’organisera pas les prochaines élections. Des changements profonds seront opérés au sein de l’appareil d’état, de nouveaux acteurs seront introduits. L’opposition sera indexée et écartée. D’autres forces politiques verront le jour sur les décombres de cette classe politique. Ainsi, le système d’élimination graduelle des deux extrêmes complètera sa course. Les « modérés » s’imposeront. Ainsi va la vie politique haïtienne pour la prochaine décennie à venir.
L’homme propose, mais Dieu dispose !
Joel Leon
Merci Mr Leon pour l’information, comme tu dis l’homme propos et le grand Dieu de Jehovah dispose
Ceux qui paraître bizarre les Americain spécialement Clinton a tout fait pour que notre pays reste et demeure comme ça il nou a donné Martelly dans son intérêt les colons ont déjà village de Dieu et une grande partir de bas la ville
Nos problèmes aujourd’hui c’est pour notre sous- sol