Les Droits Humains sont pris aux pièges

Boukan News, 08/30/2024 – Les droits humains sont pris aux pièges par l’état et les organisations des droits humains et de la Société Civile qui font de la politique pour prendre de certaines positions ou de certains groupes.
Il est un fait que le respect des Droits de la personne humaine en Haïti s’inquiète peu d’organisation des Droits Humains, car ils se confondent avec des organisations politiques dans leur démarche. Ce qui est une erreur grave et leur rendre décriés aux yeux de la population.
Autant de dérives et des violations systématiquement commises qui n’attirent l’attention de personne. Les gens vivent dans des situations inhumaines, dégradantes et humiliantes dans le pays plus particulièrement dans les zones métropolitaines. On pourrait se demander est ce qu’il y a des hommes et des femmes honnêtes et conscients qui sont aux commandes ?
Voyons un constat sur le plan alimentaire, selon FAO, Haïti est actuellement l’unique pays de la région de manière récurrente une crise alimentaire sans précédente. Le premier noir libre et indépendant est figuré parmi les pays au monde les plus menacées de famine et aussi parmi les cinq (5) pays où plus de 10% de sa population est en état d’urgence alimentaire. Mais où est passé le ministre des Affaires sociales et du travail ?
Quelle est responsabilité l’Etat Haïtien dans tout cela ? Or la constitution haïtienne dans des ses articles 19 : “L’Etat a l’impérieuse obligation de garantir le droit à la vie, à la santé, au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction, conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.” Combien de ces droits qui garantis ?
Plus 1.6 millions haïtiens souffrent de déficit de consommation alimentaire exagéré. Plus que la moitié de la population soit 6000 millions d’Haïtiens pourraient frapper de plein fouet d’un niveau élevé d’insécurité alimentaire aiguë dans les jours qui viennent, car aucune priorité n’est accordée aux respects des droits de la Personne humaine.
Le plan sécuritaire, le pays est vidé. Tout est hors de contrôle. En dépit des changements opérés au sein du Haut Commandement de la police nationale (PNH), les groupes armés continuent à régner, semer le désordre et la peur au sein de la population civile. Les cas d’enlèvement se poursuivent, des disparitions, des assassinats, les territoires perdus s’accroissent, autant de femmes et filles violées et terrorisées sous les regards passifs des autorités.
La dernière en date prise par les groupes armés c’est la commune de Gressier. Et ceci sous le gouvernement Conille et aussi avec la présence des kenyans sur le sol Haïtien. La population fuit sans destination réelle. Des enfants, des personnes âgées, des femmes enceintes ne sont mêmes pas épargnés.
Il est inacceptable de constater la passivité du gouvernement de facto de Monsieur Conille même c’est encore tôt.
Leta fayi, Tout senbòl Leta blayi.
Avec un CPT déjà des mois actuellement l’objet de scandale de corruption ; un mois (1) déjà un nouveau gouvernement de facto installé avec le PM Gary Conille à sa tête ; plus de 15 jours après l’installation d’un nouveau directeur général de la police nationale d’Haïti. Le désespoir plane et se renforce sur les visages de chacun.
Des promesses sans fondement ni de plan de réalisation, l’impatience de la population demeure. La corruption, l’injustice, l’impunité, inégalité croissante, chômage, violations flagrantes des droits humains sont les principaux héritages des gouvernements passés. Ces éléments caractérisent aussi l’actuel gouvernement de facto.
Comme avocat, défenseur et éducateur aux droits humains et dirigeant d’organisation, il est fondamentalement important qu’une priorité doit-être accordée aux respects des droits humains. Particulièrement le droit à la vie, à l’éducation, au travail, à un logement décent, le droit à la sécurité, à une justice équitable etc. Et si l’on veut réellement, je le répète toujours “la solution à la crise haïtienne doit passer obligatoirement par le respect des Droits Humains ou une approche basée sur le respect des Droits Humains.
Donc ce gouvernement actuel dirigé par le Premier ministre Garry Conille et consorts doivent pouvoir mobiliser les ressources de l’état pour donner le signal.
Me. Louimann MACEUS, Av.
Sec. Gl. ECCREDHH
Defenseur et Educateur aux Droits Humains
Spécialiste en Droits Humains et en Droit International Humanitaire CUHD/GENÈVE.
Membre Amnesty International.
Spécialiste en Politique Publique des Droits de l’Homme a IPPDH/CIDH/ Mercosur.
Ex-Point Focal OSI-HAÏTI (objectif Sciences international).
Ethnojuriste@gmail.com
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