Le FRAPH serait-il encore en mesure de frapper contre Lavalas?

Tanpri FRAPH pa frape
Atachee detachee
Kite peyi an mache
Tanpri souple…
Boukan News, 10/16/2024 – C’est ce que savait chanter King Kino, le chanteur du groupe Phantom dans les années 90. Mais, aujourd’hui encore, plus de trente ans après, les anciens attachés, membres du FRAPH et du GNB peuvent-ils encore frapper, comme ils l’avaient fait en 1991 et 2004 contre Lavalas.
L’envie du pouvoir par la violence, c’était cette haine de l’âme méchante de certains Haïtiens qui poussait des militaires et des attachés, même après le 7 février 1986, à continuer dans des sentiers obscurs et ténébreux du crime, à savoir : faire couler le sang des gens. Et par ce comportement démoniaque de ces fils de vipères, il était évident que la tangente à cette courbe tracée du sang des combattants n’était pas celle qui, définitivement, allait déboucher sur le grand boulevard de la démocratie.
Ainsi, dans le refus des duvaliéristes sanguinaires d’accepter la marche évolutive de l’histoire du nouvel ordre mondial, le 29 novembre 1987, les nostalgiques du pouvoir blessaient et tuaient les votants dans les bureaux de votes pour une fois de plus, ensanglanté et endeuillé la famille haïtienne.
Et trois ans après le massacre de la Ruelle Vaillant le 29 novembre 1987 par des forces obscurantistes, chiennes de garde du statu quo, le peuple haïtien s’était retrouvé une fois encore, face à l’histoire pour s’interroger, réfléchir et décider de la voie à suivre pour modeler le présent et dessiner un avenir meilleur pour les générations à venir. Dans un pays encore très mouvementé et en pleine crise politique et sociale après le départ de Jean-Claude Duvalier, les duvaliéristes notoires demeuraient aux aguets et n’entendaient pas lâcher prise malgré l’adoption d’une provision constitutionnelle leur interdisant de participer aux élections générales de 1990.
En fait, c’était dans ce climat de confrontation entre un passé tyrannique nostalgique et l’émergence du projet démocratique qu’était planifié le scrutin de décembre 1990. Et en dépit des actes criminels et d’autres dérapages incontrôlés comme des discours incendiaires des secteurs anti-changement, le 16 décembre 1990, après la première consultation électorale (29 novembre 1987) de l’ère démocratique en Haïti, avorté à la suite d’un massacre, particulièrement des électeurs aux bureaux de votes de la ruelle Vaillant, à Lalue (Port-au-Prince), Jean-Bertrand Aristide, avec 67,48 % des voix, remportait l’élection présidentielle. Parmi une dizaine de candidats qui participaient aux élections présidentielles de décembre 1990, sans grande hésitation, le peuple avait fait choix du prêtre des bidonvilles comme président.

Mais en septembre 1991, sept mois seulement après la prise du pouvoir de Titide, l’idole des pauvres, l’armée d’Haïti et son coup d’État avait, malheureusement, mis fin au rêve fou que le peuple croyait lavalassement possible avec le prêtre Jean Bertrand Aristide. Ainsi, le FRAPH avait, avec fracas, très fortement, frappé contre le pouvoir Lavalas et ses supporteurs dans les bidonvilles de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et certaines villes de provinces.
Dès les premières heures du coup d’État du 30 septembre, les militaires, avaient, systématiquement, mené une campagne de répression contre les sympathisants du président en exil. Il y a eu plusieurs morts pendant les semaines qui ont suivi ce coup de force. Cependant, avec la création du FRAPH, la terreur et la répression allaient augmenter dans les quartiers marginaux ou étaient le fief d’Aristide et ceci jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Créé en 1991, le ‘’FRAPH (Front Révolutionnaire Armé pour le Progrès d’Haïti, puis devenu Front pour l’Avancement et le Progrès Haïtien), fut une organisation paramilitaire d’extrême droite, de type escadron de la mort qui terrorisa, avec les mêmes méthodes violentes des sinistres Tontons macoutes, la population haïtienne en commettant de nombreux crimes, exécutions sommaires, enlèvements et viols’’. Et pour se mettre à couvert contre la répression des militaires et des membres du FRAPH, des milliers de personnes se déplaçaient de villes en villes, de sections rurales en d’autres zones plus reculées du pays. Alors que d’autres avaient risqué leurs vies en haute mer pour chercher asile du côté de la Floride des États-Unis.

Ayant à leur tête, Emmanuel (Toto) Constant et Louis Jodel Chamblain, le FRAPH fut créé immédiatement après le coup d’État de septembre 1991. Sur le terrain, il était entraîné par des militaires proches de la grande famille des putschistes. Sous couvert des militaires, le FRAPH, du type escadron de la mort, avait pour mission de terroriser, violer et exécuter les sympathisants du mouvement lavalas surtout dans les quartiers populaires. S’il était entraîné par les militaires putschistes, il était, par contre, financé par un secteur allié de la communauté internationale qui opposait au retour d’Aristide. Fait qui allait être confirmé quelques années plus tard par Emmanuel Constant. Effectivement, après le retour à l’ordre constitutionnel, M. Constant était arrêté et incarcéré aux Etats-Unis. Ainsi, en uniforme de prisonnier, lors d’une interview donnée à CBS (programme « sixty minutes » ), M. Constant déclarait qu’il recevait chaque mois sept cents dollars de la CIA.
Quoiqu’on fît pour résoudre la crise haïtienne, les choses n’avaient pas vraiment évolué à Port-au-Prince. Tout en mettant en échec la communauté internationale, dans leurs basses œuvres, les putschistes gagnaient davantage du terrain. Le FRAPH continuait non seulement d’exécuter les supporteurs d’Aristide dans les quartiers populaires, ils profitaient aussi pour assassiner en plein jour des officiels du pouvoir Lavalas particulièrement le commerçant bien connu, Antoine Izméry, le ministre de la Justice Me. Guy Malary et le Père Jean Marie Vincent.
Le discours enflammé du président Aristide à l’aéroport de Maïs Gâté lors de son retour des Nations-unies le 27 septembre 1991 était interprété comme étant la cause occasionnelle au départ forcé du chef de l’État. Mais s’il y avait une cause occasionnelle, dans l’ensemble, il y avait d’autres causes plus profondes que le simple fait d’un discours dérangeant. L’élu du 16 décembre était arrivé au pouvoir dans un contexte où il était non seulement coincé par le statu quo en Haïti, mais internationalement désapprouvé par de puissantes ambassades à Port-au-Prince. Faut-il bien se rappeler qu’en réalité, ce qui inquiétait la communauté internationale, la bourgeoisie haïtienne, l’Église et l’armée d’Haïti, c’est ce que Aristide représentait ou symbolisait : « l’ascension des forces populaires de gauche. »
Avec un discours en faveur des pauvres, Aristide menaçait les classes dominantes du pays qui, depuis l’indépendance d’Haïti en 1804, gardaient les masses défavorisées dans la crasse et la misère. Donc, parler d’augmentation de salaire minimum pour les ouvriers, de programme d’alphabétisation, de la baisse du prix des denrées alimentaires, de la perception de frais d’importation, de la hausse des impôts pour les riches, c’est comme discuter de réforme agraire pendant l’administration de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines. Ainsi, compte tenu du fait que le président Aristide représentait une menace contre le statu quo en Haïti, l’assassinat du projet social et politique qu’il incarnait était devenu l’obsession des putschistes et des réactionnaires.
Le coup d’État du 30 septembre 1991 contre Aristide avait un double aspect politique. À court terme, il visait à saboter toutes formes de changement que l’administration voulait initier dans le pays. Dans le long terme, il visait aussi à casser le mouvement grandissant du secteur populaire acquis depuis le départ de Jean Claude Duvalier le 7 février 1986. Le message des masses populaires lors des élections générales de décembre 1990 était clair. Ces dernières avaient signé leur entrée avec fracas sur la scène politique et entendaient devenir un acteur majeur sur un échiquier politique séculairement pris d’assaut par les élites traditionnelles en majeure partie.
Puis le 7 février 2001, Jean Bertrand Aristide, leader charismatique de la classe défavorisée, prêtait serment pour un second mandat comme président de la République d’Haïti. Le peuple avait décidé de le retourner à la tête de l’État pour réaliser sa vision politique pour le pays puisqu’il était vraiment incapable lors de son premier mandat, saboté par un coup d’État, de prouver sa capacité de gouverner. Quant à son retour au pouvoir, deux tendances se dégageaient autour de la capacité du prête à diriger Haïti. Après analyses et évaluations des problèmes du pays surtout le contexte dans lequel le Révérend Père Aristide était arrivé au pouvoir, certains pensaient que c’était une erreur de le reconduire en poste. Puisque même pendant le peu de temps qu’il avait passé au pouvoir de son premier mandat (1991-1995), le leader lavalas montrait déjà son incapacité à cerner et même comprendre les problèmes structurels et conjoncturels du pays, pensaient certains. Tandis que d’autres estimaient qu’il lui fallait encore un autre mandat. Effectivement, comme il ne pouvait pas se succéder à sa réélection au scrutin de décembre 1995, le prêtre, encore populaire, avait attendu, comme le voulait la constitution de 1987, de ce moment pour retourner comme chef d’État, et enfin prouver de quoi il était capable.

Contrairement à 1991, cette fois-ci, Aristide était arrivé au pouvoir dans un contexte beaucoup plus difficile que lors de son premier mandat. Il charriait avec lui les conséquences des élections controversées du 21 mai et du 26 novembre 2000. En dépit de sa large popularité et de son charisme, la classe politique et la communauté internationale se montraient peu enthousiastes, faisaient montre même d’une indifférence totale à son égard. C’était ainsi sous l’égide de l’Organisation des États Américains (OEA) que le parti Fanmi lavalas et l’opposition s’étaient amenés à négocier la crise post-électorale de mai et novembre 2000. De ces négociations, plus d’une dizaine de rencontres se sont tenues, écrivaient des journalistes locaux.
En dépit des propagandes faites autour de ces rencontres, elles restaient infructueuses et n’avaient pas permis aux protagonistes de vider les contentieux. Malgré l’insistance de la communauté internationale, les deux parties ne parvenaient pas à un accord, pensaient des analystes politiques. N’était-ce pas là que voulait arriver la classe politique de l’opposition et la communauté internationale, à savoir isoler et saboter les cinq ans de mandat du gouvernement lavalas ?

Malgré certains efforts et compromis d’Aristide pour résoudre la crise, les leaders politiques opposant à son gouvernement se ralliaient davantage pour demander leur démission. Chaque jour, ils faisaient des alliances et formaient des blocs contre le pouvoir lavalas. De là, avec le plein support d’une frange hostile et raciste de la communauté internationale, une coalition socio-politique avait vu le jour. Il s’agissait de la Convergence Démocratique. Pris dans le piège de ces soi-disant alliés de l’international qui ne voulaient pas la célébration du Bicentenaire de l’indépendance en 2004, les leaders politique de l’opposition, de la société civile et de la classe des affaires, tous, d’une seule voix, ils réclamaient le départ du gouvernement en place.
Au fur et à mesure que le temps passait, les revendications de l’opposition prenaient forme. Avec de grands moyens économiques de ces mains puissantes des pays de l’occident, les leaders de l’opposition occupaient le devant de la scène politique. Du fait de sa force de mobilisation sur le terrain, le regroupement socio-politique Convergence Démocratique refusait toujours toutes formes de négociation avec Aristide. Leur objectif était non seulement d’isoler, mais aussi d’asphyxier politiquement et économiquement tous les élus issus des élections législatives du 21 mai et des présidentielles du 26 novembre 2000.

Toujours dans l’idée de s’abotter et d’affaiblir le gouvernement d’Aristide, sous d’autres formes de résistances, l’opposition s’attaquait vigoureusement au régime. Dans leur soutien au mouvement de résistance contre Aristide, d’autres secteurs représentant les forces vives de la nation haïtienne se faisaient aussi entendre leurs voix. Ils venaient d’horizon divers : intellectuels, membres des églises catholiques et protestantes, regroupement d’étudiants, et professionnels de tout calibre. A cette longue liste d’opposants, s’ajoutait aussi des hommes d’affaires bien enracinés non seulement auprès des puissantes ambassades étrangères à Port-au-Prince, mais aussi d’autres forces et amis dans l’international. En la circonstance, ils se regroupaient et formaient un mouvement dénommé « Groupe des 184 ».
Fort de leurs moyens économiques, venant surtout du support financier d’une aile dure d’une fraction de la communauté internationale, ces opposants au pouvoir lavalas occupaient le devant de la scène politique au même titre que la Convergence Démocratique. Les nombreuses manifestations populaires organisées par le groupe 184 avaient pour toile de fond le départ du régime au pouvoir. Entre-temps, la contestation gagna des proches du président. Les manifestations se multipliaient et les affrontements entre l’opposition et les organisations populaires qui supportaient Aristide se faisaient de plus en plus régulières. A chacune de ces dites manifestations, il y avait toujours de graves violences, écrivaient des reporters.
Vigoureusement, pour atteindre leur objectif qui était le renversement d’Aristide, l’opposition essayait sur tous les fronts. Comme elle avait le soutien économique de l’internationale, ainsi, elle utilisait tous les moyens forts pour déstabiliser le régime lavalas. Parallèlement aux manifestations des étudiants et d’autres membres de la société civile, un délai avait été donné au gouvernement pour prendre des mesures concrètes. Ce qui était dans l’ensemble des manœuvres politiques de l’opposition toujours en opposition pour des positions politiques. Questions de montrer, tout en respectant les normes démocratiques, qu’elle voulait négocier. C’était en apparence un semblant de négocier, puisque, même si Aristide acceptait de se soumettre à leurs demandes, elle trouverait encore d’autres exigences pour ne pas avancer.
Des jours, des semaines et des mois étaient passés. À travers lesquels, plusieurs manifestations réclamant le départ d’Aristide étaient organisées par l’opposition politique sur le terrain. Mais le gouvernement, dans lequel l’opposition demandait leur départ, restait encore en place. De mobilisations pacifiques aux mouvements d’insurgés, l’opposition avait changé de stratégie. Subitement, le mouvement de l’opposition était devenu un mouvement armé. D’où venaient les uniformes, les armes et les munitions ? Comment la République Dominicaine avait pu tolérer, pendant un certain temps, des rebels haïtiens sur leur territoire pour mener des actions armées pour renverser un président élu ? Alors que, l’embargo imposé par la communauté internationale contre les putschistes lors du coup d’État de 1991 contre ce même Aristide, n’avait pas marché, à cause d’une négligence de se laisser faire sur la frontière dominicaine. De toute façon, au moment où l’organisation hémisphérique parlait de démocratie dans un nouvel ordre mondial, l’international, avait-il joué un rôle important dans ce mouvement subversif de l’opposition ?
Bref, quel que soit l’origine de son financement, d’uniformes, des armes et des munitions, pour forcer Aristide à partir, mis à part cette perpétuelle mobilisation pacifique des organisations politiques et de la société civile depuis tantôt quelque mois, une autre forme d’opposition beaucoup plus musclée se dessinait tant aux Gonaïves que dans d’autres villes du pays. L’assassinat le 22 septembre 2003 dans des conditions douteuses d’Amiot Métayer, un ancien sympathisant zélé du régime lavalas dans la ville des Gonaïves, avait mis le feu aux barils de poudres de protestations contre Aristide.
Entre-temps, non seulement le gouvernement s’était de plus en plus isolé par la communauté internationale, mais aussi, certains alliés sur qui il savait compter dans le temps étaient, soit, rentrés dans le marquis ou, avaient rejoint l’opposition. A ce stade, il n’était plus question si Jean Bertrand Aristide démissionnait ou pas mais plutôt, combien de jours lui resterait il a passé au Palais national.
Après des semaines de violences intenses tant à Port-au-Prince ainsi que dans les autres villes de provinces, couplé des menaces par les assaillants de prendre d’assaut la capitale, finalement, le 29 février 2004, l’homme fort d’Haïti, le président Jean Bertrand Aristide était obligé à abandonner le pouvoir, et quitter Haïti pour l’Afrique du Sud. Aristide était parti, mais contrairement à son premier départ forcé en septembre 1991 où son chef de gouvernement d’alors René Préval était obligé de se mettre à couvert contre la fureur des militaires, cette fois-ci, le Premier ministre Yvon Neptune était resté à son poste jusqu’à la nomination de son successeur.
Pour finalement, dans le cadre de persécution politique contre des hauts dignitaires du pouvoir Lavalas, comme l’ancien ministre de l’Intérieur Jocelerme Privert, le Premier ministre Yvon Neptune était lui aussi arrêté et incarcéré,
Entre-temps, pour trouver respectivement le successeur d’Aristide et de Neptune, l’international jouait la carte légale d’une démagogie constitutionnelle. Puisque même lorsque le départ forcé du Président Aristide était inconstitutionnel, les acteurs qui étaient opposés au régime lavalas voulaient rester dans un semblant démocratique en respectant le cadre constitutionnel du processus de comment remplacer un président. Ainsi, selon les prérequis constitutionnels, de concert avec la classe politique et la communauté internationale, le juge de la Cour de Cassation, Me. Boniface Alexandre assurait la présidence.
Peut-être que certains se demandent à quoi ça sert, des décennies après, de revenir avec cet extrait d’une tranche d’histoire contemporaine ? D’autres pourraient objecter que le contexte politique a évolué et une telle analyse, par conséquent, n’est plus appropriée pour aider à comprendre la conjoncture de crise à laquelle le pays fait face actuellement. Quelle que soit la préoccupation soulevée, cet exercice est important dans la mesure où il aide à comprendre le processus de gouverner par le chaos.

Ce qui explique que ce long texte est, malheureusement une tentative désespérée pour chercher à apprendre sans pour autant comprendre le comportement incompréhensif et méchante ou même la fixation de certains contre l’homme de Tabarre et son parti politique. Puisque depuis l’arrivée de l’architecte Lesly Voltaire, représentant du parti politique « Fanmi Lavalas » à la tête du CPT comme président pour une période de six mois, sur toutes les plateformes des réseaux sociaux, on n’entend qu’une seule chanson : Lavalas est au pouvoir.
Le président sortant, l’ancien sénateur Égard Leblanc, dans le cadre de la présidence tournante du Conseil Présidentiel et en tant que secrétaire général du parti politique OPL, n’avait pas suscité autant de remous que l’on observe actuellement avec le représentant du parti de l’ancien prêtre de Saint Jean Bosco. En fin de compte, bien que le contexte soit totalement différent, l’idée de Lavalas au pouvoir réveille toujours une tentation viscérale réactionnaire de coup d’État ou de “kidnapping d’État.” La question se pose alors : les anciens attachés, membres du GNB et du FRAPH, seraient-ils encore capables de frapper contre Leslie Voltaire, représentant du parti de l’ancien président ?
Prof Esau Jean-Baptiste