Eric Jean Baptiste : De la loterie nationale au loto électoral !
L’une des caractéristiques d’un grand amateur, pas moins d’un grand borlettier, est la persistance à vouloir espérer gagner, un jour, le gros lot, mais toujours est-il que si toutes les possibilités s’y donnent, si la chance est au rendez-vous !
Et, franchement, le secrétaire général du RNDP (Rassemblement National des Démocrates Progressistes, Eric Jean Baptiste alias « pè letènel lotot », le sait très bien, du fait qu’il n’en soit pas à son premier coup d’essai !

En tout cas, si l’on devait trouver le vrai talent d’Éric Jean Baptiste, reconnaissons-le, tout le monde s’y perdrait très certainement car, on ne serait jamais allé le chercher ni dans le théâtre ni dans la comédie ! Pourtant, la vraie qualité de cet homme était là, la polyvalence, à ne pas sous-estimer, si on ne veut pas se perdre dans ses rêves de voir, le jour venu, un Eric Jean Baptiste politicien !
Lesly François Manigat aurait dit : « Soyons sérieux, messieurs » !
Qu’est-ce qu’on peut reprocher à l’innocence d’Éric Jean Baptiste ?
De notre point de vue, rien ! Si oui, on aurait laissé le corps pour aller pleurer le cercueil !
Si Eric Jean Baptiste ne fait pas honneur au Parti, ce n’est pas au pitoyable Eric qu’il faut s’en prendre, mais bien à la Présidente d’Honneur, Madame Myrlande Manigat, la vendeuse du Parti, la véritable héritière, celle qui a réalisé la transaction !
Vous savez, le scandale arrivera, tôt ou tard, mais malheur à celui par qui ce scandale arrive !

Qu’en dirait-on, en plus, si l’on gardait le nom de Madame Manigat dans la liste des présidentiables ? C’est vrai qu’Ariel Henry n’en a pas besoin…Quand on a l’Oncle Sam comme président et l’on soit à la Primature, ce n’est ni Joseph Lambert ni Edgar Leblanc ni madame Windell Coq qui puissent venir vous inquiéter, vous venir pourrir la vie ! Suivez mon regard !
Au fil des années, on finit par se rendre compte qu’ Eric Jean Baptiste souffre d’une maladie politico-électorale incurable qu’est La « Présidentite », tout le monde veut devenir président !
D’ailleurs, alors que les appétits ne s’aiguisaient à ce point pour la prise du pouvoir, en Haïti, lui aussi, François Duvalier, médecin, dictateur de son état, s’en rendait déjà compte !
Aux examens du baccalauréat, en sciences sociales, son ministre haïtien de l’éducation de l’époque, avait demandé aux candidats de statuer sur ce sujet : La « Présidentite » est la maladie de tous les haïtiens. Retrouvez les germes de cette maladie dans « l’Affaire Galbaud » !
En tout cas, Eric Jean Baptiste, le « borlettier », est mordicus, car la meilleure façon de combattre le Conseil Electoral Provisoire de Guylande Mésadieu et d’Anthonal Mortimé est d’aller se faire inscrire sur la liste électorale ! Les français auraient dit : « Mais Eric, tu es culotté, toi » !
Du coup, Eric Jean Baptiste est venu allonger la liste de cette kyrielle de partis politiques qui n’est autre l’œuvre que du PHTK pour la consommation de la presse internationale, surtout, en vue de bien montrer le taux de participation aux prochaines élections, histoire de mieux faire avaler la pilule !
Selon PHTK, le père, la mère, les enfants et, accessoirement, quelques
cousines et cousins suffiront largement pour la création d’un parti politique ! Baisser le nombre demandé de membres par le gouvernement de Joseph Martelly était fait pour favoriser un tel désordre …. Jovenel Moïse arrivait à le parfaire ! C’est ce à quoi qu’on assiste au Ministère des Affaires …. L’exploitation de la création de partis tourne en plein régime par et pour le PHTK ! L’Espagnol Antonio Sola étant le maître à penser !

Tout compte fait, le caméléon de la politique haïtienne, Eric Jean Baptiste, est à la manœuvre…il combat le CEP en l’embrassant ! On ne sait jamais !
« Wi Érik, ou gen sou wou » !
Mais, soyons sérieux !
Finissons par reconnaître la devise d’Éric Jean Baptiste comme l’avait si bien dit un grand sportif français, face à certaines critiques, est : « L’essentiel est d’y participer » !
Et cela, rends-moi fou ou sage, Eric l’a bien compris, encore une fois ! Sinon, il aurait déchiré son « Tchala », ce grand explicatif des numéros à jouer, d’autant plus qu’un rêveur est fait pour rêver ! Continuez comme ça Riric !
Michaud Joanier