La Percée du Camp National.

BOUKKAN NEWS, 11/07/2025 – Trente-neuf années d’échec politique : un constat amer.
Trente-neuf années se sont déjà écoulées sous la direction de la classe politique traditionnelle haïtienne — soit directement à travers des élections et des gouvernements légitimement établis, soit indirectement via des régimes de transition ou des personnes interposées.
Ces mêmes politiciens s’imposent, se régénèrent et se recyclent sans cesse, « paske se menm yo menm ». Rien de nouveau sous le soleil.
Depuis le 7 février 1986 jusqu’à aujourd’hui, Haïti a connu dix-sept gouvernements, légitimes ou transitoires, mais tous éphémères :
1986–1988 : Général Henry Namphy (transition).
1988 : Henry Namphy (transition) et Leslie Manigat (élu, mais contesté).
1988–1990 : Prosper Avril (transition).
1990 : Hérard Abraham (transition).
1990–1991 : Ertha Pascal-Trouillot (transition).
1991 : Jean-Bertrand Aristide (élu, mais renversé par le coup d’État du 29–30 septembre).
1991 : Raoul Cédras (rupture démocratique, transition militaire).
1991–1992 : Joseph Nérette (transition).
1994 : Émile Jonassaint (transition).
1994–1996 : Jean-Bertrand Aristide, Lavalas (rétabli au pouvoir après trois ans d’exil).
1996–2001 : René Garcia Préval, Lavalas (mandat de 5 ans).
2001–2004 : Jean-Bertrand Aristide, Lavalas (4 ans mais renversé avant la fin de son mandat).
2004–2006 : Boniface Alexandre (transition).
2006–2011 : René Garcia Préval, Lavalas (5 ans)
2011–2016 : Michel Joseph Martelly, PHTK (5 ans).
2017–2021 : Jovenel Moïse, PHTK (4 ans, assassiné au pouvoir).
Ainsi, Lavalas et le PHTK à eux seuls ont cumulé vingt-cinq années de gestion publique, sans pour autant réussir à hisser Haïti au rang des pays en voie de développement.
Bilan et interrogations légitimes.
Les gouvernements légitimes, malgré leurs promesses, ont été incapables d’apporter des réponses concrètes aux besoins fondamentaux du peuple haïtien.
Quelles politiques publiques ont-ils adoptées pour satisfaire, ne serait-ce que les besoins primaires de la population : l’eau, la santé, l’éducation, la sécurité, l’emploi ?
Et les gouvernements de transition, qu’ont-ils fait, sinon dilapider les fonds publics, pérenniser la corruption et institutionnaliser l’impunité à travers toutes les administrations ?
Les mêmes acteurs, les mêmes échecs.
Qui sont les hommes et les femmes ayant dirigé ces gouvernements ?
La réponse est évidente : les mêmes individus, les mêmes familles politiques, les mêmes réseaux d’intérêts.
Depuis 39 ans, cette classe politique a sciemment contribué au chaos national, à la déstabilisation généralisée et à la gangstérisation institutionnalisée du pays.
Elle s’est organisée pour remettre Haïti sous tutelle étrangère, transformant les puissances impérialistes, notamment les États-Unis d’Amérique, en véritables gouverneurs de l’île.
La réaction du peuple : Sak sanble rasanble pou defann souverènte nou.
Oui, « sak sanble rasanble », mais trop souvent pour faire le mal et détruire la nation.
Sa a pap pase.
Nous sommes là, debout, conscients et prêts à défendre notre souveraineté.
L’annonce, même imaginaire ou virtuelle, de la candidature de Jean Ernest Muscadin à la présidence d’Haïti a profondément dérangé les tenants du système, et à juste titre : le peuple y voit une figure du changement.
Si des élections libres et honnêtes se tenaient aujourd’hui, Muscadin serait sans doute élu président, tant son image incarne l’ordre, la justice et la rupture.
Pour l’heure, le commissaire n’est qu’un symbole, une représentation du désir populaire de changement, mais déjà un test politique révélateur de la tendance actuelle de l’électorat haïtien.
La fin d’une ère : Plus de politiciens traditionnels.
Le message du peuple est clair :
plus de politiciens traditionnels à la direction des affaires de l’État. Et même les États-Unis semblent aujourd’hui en comprendre la portée.
Les électeurs, surtout la jeunesse, rejettent catégoriquement cette classe politique corrompue et discréditée.
La naissance du renouveau : Le Camp National.
Face à cet échec prolongé, s’impose la nécessité d’un nouvel élan patriotique porté par des hommes et des femmes neufs, préparés, compétents et animés d’un véritable amour pour la patrie.
C’est dans cette perspective qu’émerge Le Camp National, un mouvement politique du peuple et pour le peuple, porteur d’une vision humaniste, progressiste et inclusive.
Sa trilogie idéologique s’enracine dans les fondements de notre histoire :
Le Dessalinisme, pour la souveraineté, la justice et la dignité nationale ;
Le Firminisme, pour l’égalité, le mérite et la compétence ;
L’Estimisme, pour le pragmatisme, le progrès social et l’unité nationale.
Le Camp National se veut le fer de lance du changement véritable, porteur d’un programme politique clair, centré sur le développement durable, la transparence, la sécurité, la justice sociale, la jeunesse et la relance économique.
Notre mission : reconquérir la souveraineté nationale.
Nous devons, ensemble, œuvrer à reconquérir notre souveraineté perdue, à rétablir la dignité du peuple haïtien, et à redonner espoir à cette nation meurtrie mais toujours debout.
Haïti a besoin d’un leadership éclairé, intègre et visionnaire.
Haïti a besoin de renouveau.
Haïti a besoin du Camp National.
Mériles Joseph
Citoyen engagé, homme d’affaires
Responsable de la communication et des relations externes du Camp National,
Le Parti du Peuple, l’Espoir d’une Nation Souffrante.





