Otto Pérez Molina, l’ex-président de Guatemala, est condamné à 8 ans de prison
Boukan News, 09/08/2023 – Le jeudi 7 septembre 2023, comme attendu, l’ancien président Otto Perez Molina a été condamné à passer 8 ans

ferme derrière les barreaux. En 2015, seulement quelques heures après avoir démissionné, il a été arrêté et écroué. Les chefs d’accusation étaient multiples, hier jeudi il a été condamné pour blanchiment d’argent et fraude.
Pendant que Mr Otto était au pouvoir, il en avait profité pour s’amasser des millions de dollars via des canaux irréguliers. Il distribuait plus de 70 contrats à des entreprises qui n’étaient pas qualifiées pour en recevoir. Tout cela en échange de pots-de-vin et d’autres cadeaux qui s’élevaient à des millions.
A rappeler que l’ex-président a été contraint à la démission après des manifestations monstres contre la corruption,

semblables à celles d’Haïti à propos du fonds petrocaribe au cours de l’année 2018, ont été organisées dans tout le pays.
Otto Perez Molina, âgé de 72 ans, ainsi que sa vice-présidente, Mme Roxana Baldetti, se trouvaient en prison depuis leur arrestation. « Ils ont été
reconnus coupables l’année dernière d’avoir dirigé une opération de corruption auprès des autorités douanières du Guatemala ».

Cette opération était rendue possible grâce à la création par les Nations-Unies de la « Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG) », naturellement sous l’invitation des autorités du Guatemala. Contrairement à Haïti, ou le gouvernement de Jovenel Moise dénonça le mouvement « Kot kob petwokaribe a », lors d’une visite officielle en France. Ce qui avait affaibli considérablement l’ardeur du mouvement de rue, ou des millions de jeunes exigeaient une enquête et le procès des dilapidateurs du fonds petrocaribe.
Toutefois, la lutte contre la corruption se poursuit au Guatemala. « L’année dernière, le Département d’État américain a accusé la procureure générale du Guatemala, Consuelo Porras, d’entraver les enquêtes « pour protéger ses alliés politiques et obtenir des faveurs politiques indues » après avoir ordonné l’arrestation d’un certain nombre de procureurs anti-corruption. Des dizaines de procureurs et de juges guatémaltèques ont depuis fui le pays par crainte d’être arrêtés. »
La question des observateurs : Pourquoi Haïti n’avait-elle reçu aucune forme d’assistance quand des millions de manifestants étaient dans les rues pour exiger que les voleurs du fonds petrocaribe soient arrêtés, jugés et condamnés ? En dépit du fait que l’administration de Jovenel Moise fut contre l’idée d’investiguer les corrupteurs !
Boukan News
Quand est-ce que qu’il y aura une enquêté sur ce que font les gangsters en Haiti.