Ma façon de dire au revoir au trésor national, Liliane Pierre-Paul, notre Lili à toutes et à tous !
Haïti à genoux Haïti à bout de souffle Haïti à la traine
Que dire ? Que faire ? Existe-t-il des élites dans ce pays ?

Boukan News, 08/05/2023 – Peut-on oser parler d’élite intellectuelle dans ce pays en agonie ? Si oui, quel est son rôle, sa mission ? Pourquoi les universités n’agissent-elles pas en éclaireur en alimentant la société au travers d’idées pour l’aider à trouver l’exit, le bon exit ? Pourquoi les universités ne prennent-elles pas leur responsabilité en produisant des réflexions sur la nature, les causes, les conséquences de la profonde crise tout en fournissant les voies et moyens pour s’en sortir ?
De la profondeur du trou où le pays se trouve, les universitaires devraient se sentir fouettés dans leur orgueil pour taper fort sur la table et formuler des propositions pour nourrir les débats sur Quel pays voulons-nous et comment s’y prendre pour y parvenir ?
Nonobstant des affrontements en termes d’idées qui pourraient surgir au sein des élites intellectuelles, mais la société au travers de ses divers groupes d’intérêt aurait matière à débattre.
Les positionnements à ce moment-là se feraient sur des éléments plus concrets et les produits/résultats pourraient nous aider à prendre une autre voie différente de celle nous poursuivons pour le moment. Et sans démagogie c’est la voie de la mort lente et de disparition collective.
Maintenant regardons le tableau sous un angle strictement humain. Ceux et celles qui nous dirigent qu’ont-ils dans leur for intérieur qui puissent les considérer comme des personnes humaines douées de pensée ?
Prenons Ariel Henry, le premier ministre, le président, le monarque. Ne vient-il pas du département de l’Artibonite et plus précisément de la Petite Rivière de l’Artibonite ?
Quel que soit le niveau de son statut social au sein de sa communauté (grand don, bourgeois, caste supérieure…), jamais cet Ariel et sa famille n’avaient aucun contact, aucun lien, aucun frottement direct avec le reste de la société artibonitienne. Il ne se sent pas toucher par les exactions du « gang Kokorat san Ras » de Savien qui commet les actes, les crimes inimaginables sur une population abandonnée.
Comment pour un chef, le premier chef du CSPN qui peut définir et décider des grandes orientations à donner à la nation en matière de sécurité, celui même qui dirige toutes les forces de sécurité du pays arrive à avoir le sommeil, arrive à mettre la cuillère à la bouche lorsqu’il lit les résumés de nouvelles sur les exactions, les vols, les viols commis par l’un des groupes criminels les plus horribles « Gran grif Kokorat san Ras » ? Et ce groupe a droit de vie et de mort sur les parents, les amis, les amis d’enfance du premier citoyen de la république.
Comment le neurologue de la Petite Rivière de l’Artibonite, se sent-il en imaginant qu’une de ses arrières petites cousines est en train d’être violée par un dérangé de « Kokorat san Ras » ?
Ou bien Ariel est aussi dérangé que les bandits de « Gran Grif », ou bien Ariel est complètement déshumanisé en perdant plusieurs neurones ou bien effectivement à certains moments le pouvoir rend fou et aveugle.
Si Liliane pa nou an, Lili mwen konnen te kapab pale, kote l ye la, li t ap di TiMasèl mwen dakò nètalkole ak ou.
Marcel Poinsard Mondésir